nos carnets de bord version virtuelle

Nous attendons longtemps et finissons par monter la tente au milieu de la plage, le long du boulevard des crabes.

Nous sommes exténués, mal à l'aise et nous n'avons pas vue la beauté de Mayotte décrite par les guides bien au contraire.

Que faisons-nous là ?

Nous finissons par nous endormir mais sommes réveillés par le vent puissant qui fait battre les absides de notre "maison".

Jérémy sort les fixer du mieux possible avant de nous rendormir pour nous réveiller plusieurs fois, tantôt transis de froid, tantôt en sueur.

Nous partons vers Dzaoudzi, les sacs sont très lourds, ils nous cisaillent les épaules. La ville est sans charme, la mer peu accueillante. Nous partons alors vers les plages de Moya dans l'espoir d'y voir des tortues. Deux heures de marche plus tard nous sommes arrivés. La mer est agitée, la visibilité est nulle.

Nous envisagions de bivouaquer sur la plage en espérant voire les tortues sortir pour pondre mais il est 16 heure, nous n'avons toujours rien mangé de la journée et la police est passée nous prévenir d'une recrudescence de vols.

Nous repartons donc vers le restaurant du Faré (via Labattoir, ville très sale et glauqe) pour manger et y dormir.

La réalité est souvent plus dure qu'on ne l'imagine. Samedi 05, 8 heures, atterissage à l'aéroport de Dzaoudzi, Mayotte. Le pilote inverse les gaz très vite, très fort, la piste est courte.

Je suis heureuse, je viens de voir de mes yeux des vues aériennes que j'avais rêvé si souvent. Stressée aussi, il va falloir assurer maintenant qu'on y est.

On récupère les bagages dans l'entrepôt qui sert d'aérogare et nous voîlà à pied sur les route dde petite terre après avoir refusé un taxi avec Gui et Brigitte.

Il fait chaud, la ville est très sale.

Nous profitons de la marée basse pour nous promener sur le platier.

Ça y est, le grand jour est là !

Nous venons de décoller pour Mayotte. Que d'émotions pour cette journée. Tout d'abord la tristesse de quitter les siens, puis l'impatience de l'aboutissement , et enfin l'excitation due à la proximité d'un rêve.

Nous venons d'entamer notre tour du monde

Que de découvertes nous attendent ! Que de nouvelles cultures, de nouveaux horizons; que de nouveaux visages et de nouveaux sourires.

Nous allons apprendre de ce voyage, nous ouvrir aux autres mais aussi à notre terre mère. Nous allons évoluer, je le souhaite, pour devenir des personnes plus tolérantes, plus prévenantes. J'ai hâte, je suis toute entière tournée vers l'avenir.

Future moi, attend moi, j'arrive...